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10 septembre : journée de la colère cheminote !

Dans la branche ferroviaire, les cheminots subissent tous les jours l’austérité
budgétaire. Cela vient obérer toute capacité de développement du service public
ferroviaire répondant aux besoins de la population et des chargeurs.
Les usagers du train sont, de leur côté, confrontés à des fermetures de toute
nature (lignes, gares, guichets), leur confisquant l’accès à ce mode de transport.
Ils doivent aussi faire face à des tarifs trop élevés, qui ne répondent pas à l’égalité
de traitement sur l’ensemble du territoire.
Différents rapports démontrent que nous sommes face à un véritable gaspillage
de l’argent public (211 milliards d’aides aux entreprises sans contreparties en
2023).
Le contexte politique et socio-économique global transpire dans le ferroviaire,
avec notamment le choix d’ouvrir le transport ferroviaire à la concurrence, d’en
finir avec le recrutement au statut, et d’exploser la SNCF, entreprise publique,
en plusieurs sociétés autonomes. La dernière conférence de financement
matérialise aussi l’austérité budgétaire.
Ce nouvel environnement ferroviaire entraîne une colère forte dans tous les
métiers, les collèges. Il crée un sentiment d’effacement dans le corps social
cheminot, dû à l’externalisation des charges de travail, à la fermeture de gares,
de guichets, aux suppressions d’emplois et aussi à une non-reconnaissance des
métiers, qui pèsent dans la production ferroviaire. Le sujet des salaires reste
également prégnant.
Après le CCN de la CGT, la Fédération CGT des cheminots a réuni son organe
dirigeant ce jour.
Forte de ses propositions pour moderniser et développer le service public
ferroviaire, gagner un nouveau statut du travail cheminot et des droits sociaux
de haut niveau pour les cheminots actifs et retraités,
Soucieuse de rassembler l’ensemble des cheminots, la Fédération CGT va
proposer une rencontre des fédérations cheminotes dans les prochains jours.